Souscrire une assurance de prêt immobilier est généralement indispensable pour contracter un crédit. Quoique la loi ne l’exige pas, cette couverture financière permet de protéger l’emprunteur face aux aléas de la vie et sécuriser le remboursement des établissements prêteurs. En fonction des formules choisies, le contrat peut prendre en charge tout ou partie du montant restant dû de l’emprunt. Pour en comprendre davantage, découvrez dans ce guide tout ce qu’il faut savoir sur son fonctionnement.
En quoi consiste une assurance de prêt immobilier ?
Appelée aussi souvent « assurance de prêt immobilier », l’assurance emprunteur fait partie des nombreux contrats d’assurance qui existent. Tel qu’indiqué par son nom, elle permet de pallier le remboursement des échéances de crédit en cas de survenance des évènements rendant l’emprunteur incapable de verser le montant dont il est redevable. Il peut s’agir de son décès, de son arrêt de travail dû à une invalidité ou une incapacité, ou encore de la perte de son emploi.
Lorsque l’un de ces sinistres apparaît, le contrat d’assurance emprunteur sert à couvrir la défaillance. La compagnie d’assurance rembourse les mensualités restantes du prêt, une partie ou la totalité du capital restant dû. À chacun de choisir la formule qui lui convient. Cardif propose aux particuliers et professionnels une assurance de prêt immobilier sur mesure pour garantir une couverture de leur emprunt. Vous pouvez mieux savoir sur son fonctionnement en cliquant ce lien https://www.cardif.fr/assurance-emprunteur.
La souscription de l’assurance de prêt : obligatoire ou non ?
Aucune loi n’impose l’obligation d’une assurance emprunteur. Théoriquement, la banque n’est pas en mesure de contraindre qui que ce soit. Toutefois, la souscription de la couverture est indispensable afin d’obtenir un prêt dans le cadre d’un projet immobilier. Le montant du crédit est important et le remboursement s’étend sur une longue durée.
Dans ce contexte, les établissements financiers ont le droit d’exiger la garantie avant d’accorder un crédit pour développer l’activité de location ou acheter des biens immobiliers. L’assurance emprunteur peut comporter, à cet effet, différentes protections. Certaines d’entre elles sont obligatoires, comme l’assurance décès et l’assurance PTIA (Perte Totale et Irréversible d’Autonomie). D’autres sont facultatives, savoir la garantie ITT (Incapacité Temporaire Totale), ITP (Incapacité Temporaire Partielle) ou l’assurance perte d’emploi.
Les conditions de couverture varient en fonction de la compagnie d’assurance. De nombreux critères affectent également son coût.
Les garanties incontournables dans le cadre d’un financement immobilier
Le contrat d’assurance emprunteur prend en charge divers événements, qui risquent d’impacter le remboursement du montant emprunté. Légalement, sa souscription n’est pas obligatoire, mais il y a tout de même des garanties inévitables. Entre autres, dans un investissement locatif, aucun établissement prêteur n’octroie du crédit sans la garantie décès et PTIA. Seule exception, l’emprunteur met en gage un bien immobilier à son nom capable de pallier le prêt ou il est titulaire d’une assurance-vie. Dans cette option, l’organisme de crédit n’offre que la moitié de la valeur du patrimoine.
Dans le cadre de l’assurance PTIA, la couverture prend acte lorsque les souscripteurs se retrouvent dans une situation d’incapacité totale d’exercer une activité professionnelle. En fait, ils ne pourront plus générer régulièrement des revenus et nécessitent une assistance quotidienne pour réaliser les gestes courants de la vie. Les garanties ITT et IPT prennent le relais dans le cadre d’un projet d’acquisition d’une résidence principale ou secondaire.