Les prix des maisons vont-ils jamais baisser ?

Il peut sembler que les prix des logements sont destinés à monter en flèche pour toujours. Après tout, Fannie Mae estime que le prix médian des maisons aux États-Unis grimpera de 11,2 % par rapport à il y a un an (384 000 $).

C’est un chiffre impressionnant, mais il n’est pas garanti que les prix des logements augmentent chaque année. Ils peuvent même tomber, bien que cela ait été un événement relativement rare. Le marché du logement est comme tous les véhicules d’investissement : la hausse des valeurs n’est jamais une certitude.

Les experts du logement et les économistes prédisent que les prix des logements continueront d’augmenter en 2022. Mais ils s’attendent à un taux d’appréciation plus mesuré que ce que le pays a connu l’année dernière.

Fannie Mae, malgré l’estimation de 11,2 % pour 2022, prédit que les prix des logements augmenteront de 4,2 % en 2023. C’est un taux d’appréciation beaucoup plus lent que la croissance explosive des prix des logements de 2021, mais c’est toujours une appréciation.

Même avec ce ralentissement du taux d’appréciation, le marché du logement aux États-Unis reste chaud, les prix des logements atteignant déjà de nouveaux sommets.

La National Association of REALTORS® a rapporté qu’en février, le prix médian des maisons existantes aux États-Unis avait atteint 357 300 $, en hausse de 15 % par rapport au même mois un an plus tôt. Février a marqué le 120e mois consécutif d’augmentations d’une année sur l’autre, ce qui, selon l’association REALTORS®, est la plus longue séquence de ce type jamais enregistrée.

Bien que personne ne puisse prédire avec certitude si les prix des logements chuteront ou non, le consensus des experts du logement est que la valeur des maisons ne baissera pas de si tôt.

Pourquoi les prix des logements ont-ils atteint leurs niveaux actuels ? Il y a plein de facteurs.

Faible inventaire de logements : L’un des principaux facteurs de la hausse des prix de l’immobilier ? Il n’y a tout simplement pas assez de maisons pour répondre à la demande. Selon la National Association of REALTORS®, l’inventaire total de logements du pays à la fin février était de 870 000 unités. C’est une baisse de 15,5 % par rapport au même mois un an plus tôt.

Lorsqu’il y a moins de maisons disponibles, la demande pour celles qui sont sur le marché augmente. Cela conduit à des prix plus élevés.

Les Millennials sont entrés en force sur le marché : L’association REALTORS® a également signalé que la génération Y est devenue une importante force d’achat de maisons. En mars 2022, l’association a signalé que la génération Y représentait désormais 43 % des acheteurs de maison, le plus de toutes les générations.

Alors que ces acheteurs inondent le marché, la demande de logements existants augmente à nouveau. Cela entraîne également une augmentation des prix demandés.

La pandémie de COVID-19 : La pandémie a également fait grimper les prix des logements. Pourquoi? La Federal Reserve Bank de Dallas a souligné les chèques de relance et l’amélioration des allocations de chômage qui ont augmenté les revenus des ménages de nombreuses personnes. Armées de ce coup de pouce financier, de nombreuses personnes sont entrées sur le marché du logement pendant la pandémie, provoquant une augmentation de la demande et des prix.

Dans le même temps, les taux d’intérêt hypothécaires sont restés bas pendant une grande partie de la pandémie. Cela signifiait que les acheteurs pouvaient emprunter plus d’argent pour des maisons plus grandes, augmentant encore une fois la demande pour l’offre limitée de logements disponibles.

Enfin, davantage de personnes ont commencé à travailler à domicile pendant la pandémie. Beaucoup de ces personnes ont décidé qu’il était temps pour plus d’espace, tandis que d’autres ont déménagé dans des zones suburbaines qui permettaient moins de congestion et une plus grande distanciation sociale, augmentant à nouveau la demande de logements.

Il existe deux principaux types de marchés immobiliers : les marchés acheteurs et les marchés vendeurs. Lorsque la demande pour une offre limitée de maisons est à la hausse, c’est un marché de vendeurs. Les prix des logements augmentent au cours de ces marchés. Au printemps 2022, les États-Unis restaient fermement sur un marché de vendeurs.

Les prix des maisons ont généralement augmenté au fil du temps. Cela ne signifie pas, cependant, qu’il n’y a pas d’exceptions, y compris la Grande Récession qui a fait chuter les prix des logements en 2007.

Qu’est-ce qui pourrait faire chuter les prix de l’immobilier ? Si les taux d’intérêt hypothécaires augmentent, certains acheteurs potentiels pourraient être exclus du marché du logement. En effet, des taux d’intérêt hypothécaires plus élevés se traduisent par des versements hypothécaires mensuels plus élevés pour les acheteurs qui financent l’achat d’une maison. Moins d’acheteurs capables d’acheter des maisons pourraient réduire la demande, ce qui pourrait entraîner une baisse des prix des logements.

Les prix de l’immobilier pourraient également chuter si l’économie américaine entre dans un ralentissement durable. Les acheteurs dont les revenus chutent ou ceux qui perdent leur emploi n’ont pas les ressources financières pour acheter une maison, ce qui réduit la demande sur le marché du logement.

Une offre excédentaire de logements – dont les États-Unis ne disposent certainement pas actuellement – ​​peut également entraîner une chute des prix des logements. Lorsque l’offre est supérieure à la demande, les vendeurs devront fixer des prix de vente plus bas pour attirer les acheteurs.

Si les taux d’intérêt augmentent, les prix de l’immobilier vont-ils baisser ?

Les taux d’intérêt jouent toujours un rôle clé sur le marché immobilier américain. Si les taux d’intérêt augmentent trop, ils pourraient réduire la demande de logements, ce qui pourrait entraîner une baisse des prix des logements. Si les taux d’intérêt hypothécaires sont trop élevés, certains acheteurs ne pourront pas payer les versements hypothécaires mensuels plus élevés qui les accompagnent.

La Réserve fédérale joue un rôle dans la façon dont les taux d’intérêt hypothécaires augmentent ou diminuent. Mais ce rôle est indirect et non direct.

Lorsque la Fed augmente son taux d’intérêt de référence, comme elle l’a fait plus tôt cette année, les taux d’intérêt hypothécaires ont également tendance à augmenter. La Fed ne fixe pas les taux d’intérêt hypothécaires, mais les taux d’intérêt hypothécaires et le taux de référence de la Fed ont tendance à évoluer dans le même sens.

Les taux d’intérêt hypothécaires ont certainement augmenté cette année et se poursuivront probablement en 2022.

Les acheteurs qui attendent que les prix des logements baissent avant d’acheter une maison devraient profiter de ce temps pour se préparer. Cela signifie obtenir une préapprobation pour un prêt hypothécaire. Dans ce processus, un prêteur étudie le crédit, le revenu et la dette des acheteurs pour déterminer combien de dollars hypothécaires ils sont prêts à prêter. Cela indique aux acheteurs combien de maison ils peuvent se permettre. Cela les rend également plus attrayants pour les vendeurs, car les vendeurs préfèrent travailler avec des acheteurs déjà approuvés pour le financement hypothécaire.

Les acheteurs doivent également s’efforcer d’avoir une cote de crédit solide, car les prêteurs examinent les cotes de crédit à trois chiffres des candidats pour déterminer s’ils sont admissibles à un prêt.

Les acheteurs peuvent améliorer leur pointage de crédit en payant leurs factures mensuelles à temps chaque mois et en réduisant leurs dettes de carte de crédit et autres.

Bien qu’il n’y ait pas beaucoup de signes que les prix des logements vont baisser de sitôt, cela ne signifie pas que ce n’est pas le bon moment pour acheter une maison. Après tout, le meilleur moment pour acheter est lorsque vous êtes prêt, que ce soit en raison d’un transfert d’emploi ou d’une famille qui s’agrandit. Si vous êtes prêt à acheter, vous pouvez demander dès maintenant en ligne l’approbation de Ubifrance®.